vendredi 27 mars 2020

Algérie: Hirak au moment du coronavirus

Coronavirus en Algérie



"Tous ensemble, mais chacun à la maison."

C'est avec cette formule séduisante que le quotidien italien La Republica résume les moments où les habitants d'un quartier de Turin dansent, chantent et font la fête, chacun confiné à son balcon ou sa terrasse à cause du coronavirus.

Ce slogan «Tous ensemble, mais chacun chez soi» convient parfaitement aux Algériens à une époque où débats, controverses, polémiques, accusations et contre-accusations animent les réseaux sociaux et les médias autour du maintien ou non des marches attendues du vendredi et du mardi. .

L'Algérie, comme ses voisins immédiats au Maghreb et en Europe, a été durement touchée.

À la mi-mars, le pays avait enregistré 67 cas confirmés et cinq décès.

Les instruments et les structures de dépistage du virus sont insuffisants ou inexistants, de sorte que le nombre de personnes infectées est certainement supérieur aux chiffres officiels.

Les purs et durs de Hirak




Le confinement de la population est une mesure impérative pour ralentir la progression de COVID-19. Pourtant, malgré l’annonce par le Président de l’interdiction des marches le 17 mars, des centaines de personnes se réunissaient toujours dans la rue ce même jour.

Si la raison, le bon sens, le vivre ensemble et l'impératif absolu de préserver la vie humaine ont prévalu chez une grande majorité de ceux qui réclament un changement de régime depuis plus d'un an, des milliers d'autres étaient déterminés à ne pas renoncer à leurs manifestations hebdomadaires .

Ni les appels à préserver l'intérêt privé et public, ni les recommandations des scientifiques, ni les appels à la raison du Premier ministre, et même les paroles de certaines voix influentes de Hirak n'ont influencé la position de ces marcheurs engagés.

Une expression algérienne résume tout. «Maaza wa law taret» («C'est une chèvre, et le fait qu'elle vole ne change rien»). Il décrit ces personnes têtues, imperméables à tout esprit critique.

Les arguments avancés par les extrémistes de Hirak sont viciés, stupides, populistes, trompeurs et conspirateurs.

Certains expliquent que s'ils n'avaient pas surmonté la protestation par la répression, les autorités auraient inventé cette épidémie comme un moyen de dissuasion massif, pour mettre fin à la mobilisation populaire, tandis que d'autres jurent qu'elles sont suffisamment protégées par le port de masques et de gants, excluant ainsi tout risque de contracter ou de transmettre le virus.

Enfin, d'autres craignent que même un arrêt momentané de Hirak ne signifierait sa mort et la victoire du

Commentaires irresponsables

Le prix de la stupidité et de l'irresponsabilité vient, hélas, d'un jeune membre du parti d'opposition, injustement condamné à six mois de prison pour port du drapeau amazigh, et libéré de la prison d'El Harrach en décembre dernier.

Les propos de Samira Messouci sont d’autant plus irresponsables que son engagement et sa détention en ont fait la muse de la révolution.

Interrogé par un média local le 13 mars, Messouci a expliqué que le virus existe partout dans le monde et que l'OMS n'a pas classé l'Algérie parmi les pays à risque. La même femme soutient que le gouvernement «sort cette histoire de coronavirus» pour tuer Hirak, et le seul véritable danger, à ses yeux, est la tentative du gouvernement de maintenir le pouvoir.

Les Algériens contre l'élite dirigeante

La méfiance des Algériens envers ceux qui sont au pouvoir est si palpable qu'elle met en évidence leur peur légitime de voir le mouvement s'essouffler ou disparaître complètement après une pause, malgré tout.

Bien sûr, le pays a besoin de ce contre-pouvoir incarné par les marches. Les maintenir est un signe de vitalité démocratique et de pluralisme. Mais aucune cause n'est au-dessus de celle de la préservation des vies humaines. En football, l'intervalle de la mi-temps ne signale en aucun cas la fin du match.

Ou en d'autres termes, faire un retrait stratégique jusqu'à ce que l'Algérie ait vaincu cette épidémie ne signifie en aucun cas la mort du Hirak. Un internaute a résumé l’équation avec cette déclaration, qui est tout aussi bonne que la formule de La Repubblica: «Ceux qui veulent continuer Hirak malgré le coronavirus, je vous rappelle que nous sommes sortis pour vivre et non pour mourir. Nous étions morts depuis des décennies. N'est-ce pas un bon activiste avant tout un activiste vivant? "

jeudi 26 mars 2020

Des infections par le virus ont été signalées dans le monde

De nouveaux cas du nouveau coronavirus qui ont émergé fin décembre dans la ville centrale de Wuhan en Chine sont signalés quotidiennement dans le monde entier.

Plus de 21 000 personnes sont décédées du COVID-19, comme la maladie est officiellement connue, tandis que plus de 472 000 infections ont été confirmées dans au moins 170 pays et territoires. Près de 115 000 personnes se sont remises du coronavirus.



Territoires avec des cas confirmés de COVID-19

Voici les pays qui ont jusqu’à présent confirmé des cas de coronavirus:
Afghanistan — 79 cas, 3 décès
Albanie — 146 cas, 5 décès
Algérie — 264 cas, 19 décès
Andorre — 188 cas, 1 décès
Angola — 3 cas
Antigua-et-Barbuda — 3 cas
Argentine — 387 cas, 6 décès
Arménie — 265 cas
Australie — 2 364 cas, 8 décès
Autriche — 5 588 cas, 31 décès
Azerbaïdjan — 87 cas, 1 décès
Bahamas — 5 cas
Bahreïn — 419 cas, 4 décès
Bangladesh — 39 cas, 4 décès
Barbade — 19 cas
Bélarus — 86 cas
Belgique — 4 937 cas, 177 décès
Belize — 1 cas
Bénin — 6 cas
Bhoutan — 2 cas
Bolivie — 32 cas
Bosnie-Herzégovine — 168 cas, 3 décès
Brésil — 2 554 cas, 59 décès
Brunei — 109 cas
Bulgarie — 220 cas, 3 décès
Burkina Faso — 114 cas, 4 décès
Cambodge — 93 cas
Cameroun — 70 cas, 1 décès
Canada — 3 404 cas, 35 décès
Cap-Vert — 3 cas
République centrafricaine — 3 cas
Tchad — 3 cas
Chili — 1 142 cas, 3 décès
Chine — 81 727 cas, 3 291 décès
La région de Macao a confirmé 19 cas, tandis que Hong Kong a signalé 273 cas confirmés, dont quatre décès, selon la Commission nationale chinoise de la santé.
Colombie — 378 cas, 3 décès
République du Congo — 4 cas
Costa Rica — 177 cas, 2 décès
Croatie — 418 cas, 1 décès
Cuba — 48 cas, 1 décès
Chypre — 124 cas, 3 décès
République tchèque — 1 654 cas, 6 décès
République démocratique du Congo — 45 cas, 2 décès
Danemark — 1 862 cas, 34 décès
République dominicaine - 312 cas, 6 décès
Timor oriental - 1 cas
Équateur - 1 211 cas, 29 décès
Egypte - 442 cas, 20 décès
El Salvador - 9 cas
Guinée équatoriale - 9 cas
Érythrée - 1 cas
Estonie - 404 cas
Eswatini - 4 cas
Ethiopie - 12 cas
Fidji - 5 cas
Finlande - 880 cas, 3 décès
France - 25 600 cas, 1 333 décès
Guyane française - 18 caisses
Gabon - 6 cas, 1 décès
Gambie - 3 cas, 1 décès
Géorgie - 73 cas
Allemagne - 37 323 cas, 206 décès
Ghana - 68 cas, 2 décès
Grèce - 821 cas, 22 décès
Grenade - 1 cas
Guatemala - 21 cas, 1 décès
Guinée - 4 cas, 1 décès
Guyane - 5 cas, 1 décès
Haïti - 7 cas
Honduras - 36 cas
Hongrie - 226 cas, 9 décès
Islande - 737 cas, 2 décès
Inde - 606 cas, 10 décès
Indonésie - 790 cas, 58 décès
Iran - 27 017 cas, 2 077 décès
Irak - 346 cas, 27 décès
Irlande - 1 564 cas, 9 décès
Israël - 2 369 cas, 5 décès
Italie - 74 386 cas, 7 503 décès
Côte d'Ivoire - 73 cas
Jamaïque - 25 cas, 1 décès
Japon - 1 307 cas, 45 décès
Kazakhstan - 80 cas
Kenya - 25 cas
Kosovo - 61 cas, 1 décès
Koweït - 195 cas
Kirghizistan - 44 cas
Lettonie - 221 cas
Liban - 333 cas, 4 décès
Libéria - 3 cas
Liechtenstein - 51 cas
Lituanie - 255 cas, 2 décès
Laos - 3 cas
Luxembourg - 1 333 cas, 8 décès
Madagascar - 19 cas
Malaisie - 1 796 cas, 20 décès
Maldives - 13 cas
Malte - 129 cas
Mauritanie - 2 cas
Maurice - 48 cas, 2 décès
Mexique - 405 cas, 4 décès
Moldavie - 125 cas, 1 décès
Monaco - 23 cas
Mongolie - 10 cas
Monténégro - 52 cas, 1 décès
Maroc - 170 cas, 5 décès
Myanmar - 2 cas
Mozambique - 3 cas
Namibie - 7 cas
Népal - 3 cas
Pays-Bas - 6 440 cas, 357 décès
Nouvelle-Zélande - 205 cas
Nicaragua - 2 cas
Niger - 7 cas
Nigéria - 46 cas, 1 décès
Macédoine du Nord - 177 cas, 2 décès
Norvège - 3 100 cas, 14 décès
Oman - 99 cas
Pakistan - 1 063 cas, 8 décès
Palestine - 64 cas, dont 2 à Gaza, 1 décès
Panama - 443 cas, 6 décès
Papouasie-Nouvelle-Guinée - 1 cas
Paraguay - 37 cas, 3 décès
Pérou - 416 cas, 7 décès
Philippines - 636 cas, 38 décès
Pologne - 1 051 cas, 14 décès
Portugal - 2 995 cas, 43 décès
Qatar - 526 cas
Roumanie - 906 cas, 17 décès
Russie - 658 cas, 1 décès
Rwanda - 40 cas
Sainte-Lucie - 3 cas
Saint-Vincent-et-les Grenadines - 1 cas
Saint-Marin - 187 cas, 21 décès
Arabie saoudite - 900 cas, 2 morts
Sénégal - 99 cas
Serbie - 303 cas, 3 décès
Seychelles - 7 cas
Singapour - 558 cas, 2 décès
Slovaquie - 216 cas
Slovénie - 528 cas, 4 décès
Somalie - 1 cas
Afrique du Sud - 709 cas
Corée du Sud - 9 241 cas, 131 décès
Espagne - 49 515 cas, 3 647 décès
Sri Lanka - 102 cas
Soudan - 3 cas, 1 décès
Suriname - 7 cas
Suède - 2 526 cas, 62 décès
Suisse - 10 897 cas, 153 décès
Syrie - 1 cas
Taïwan - 235 cas, 2 décès
Tanzanie - 12 ca
Thaïlande - 934 cas, 4 décès
Timor-Leste - 1 cas
Togo - 23 cas
Trinité-et-Tobago - 57 cas
Tunisie - 119 cas, 4 décès
Turquie - 2 433 cas, 59 décès
Ouganda - 14 cas
Ukraine - 113 cas, 3 décès
Émirats arabes unis - 333 cas, 2 décès
Royaume-Uni - 9 640 cas, 466 décès
Uruguay - 189 cas
Ouzbékistan - 56 cas
Cité du Vatican - 1 cas
Venezuela - 91 cas
Vietnam - 141 cas
Zambie - 12 cas
Zimbabwe - 3 cas